Repenser son image de marque n’est pas qu’une question d’esthétique : c’est un levier de croissance stratégique. Pour une start-up en phase de structuration comme pour une scale-up qui veut franchir un cap, le rebranding permet d’aligner son image avec ses ambitions et ses audiences. Découvrez cinq grands enseignements partagés par Thomas Perret fondateur de Mon Petit Placement et Frédéric Bernard Head of Brand Studio chez Agicap.
Le rebranding, une question de timing
Un rebranding s’impose souvent lorsqu’un décalage apparait entre votre image de marque et votre audience.
Chez Mon Petit Placement, l’idée du rebranding a germé alors que le ton de la marque ne reflétait plus la maturité de l’entreprise, ni le niveau d’exigence attendu dans le secteur financier. Même constat chez Agicap, pour qui la forte croissance a fait évoluer la clientèle cible, sans que l’identité ne suive.

Clarifier sa vision avant de changer d’image
Avant même de penser logo ou couleur, il faut poser les fondations stratégiques : mission, vision, valeurs et différenciation.
Thomas Perret raconte qu’ils ont fourni à leur agence une stratégie de marque « pas assez bien travaillée », conduisant à une phase de flottement. Ils ont alors interrogé 15 000 utilisateurs pour identifier ce que la marque représentait réellement. Résultat : une nouvelle direction recentrée sur la démocratisation de l’investissement, simple et accessible.

Choisir les bons partenaires et accepter l’itération
Faire appel à une agence n’est pas qu’une question de design : c’est s’offrir un regard extérieur et une expertise stratégique.
Agicap, dotée d’un studio interne, a tout de même choisi de collaborer avec une agence pour challenger sa vision. Mon Petit Placement, de son côté, a expérimenté la difficulté de collaborer avec une agence sans brief stratégique solide.
Un bon rebranding prend du temps et nécessite un dialogue permanent entre collaborateurs internes et externes.
Impliquer les équipes sans se noyer dans les avis
Faut-il co-construire le rebranding avec toute l’entreprise ? Oui, mais avec méthode.
Les deux intervenants s’accordent : trop d’avis tue la direction. L’objectif n’est pas de plaire à tout le monde, mais de construire une marque cohérente, portée par une conviction forte.
Impliquez les équipes pour l’adhésion, pas pour la conception.
Mesurer l’impact dans la durée
Le rebranding n’offre pas un ROI immédiat, c’est un investissement à long terme.
Chez Mon Petit Placement, il a permis d’améliorer le taux de conversion du site et de relancer des partenariats grâce à l’effet “nouveauté”. Chez Agicap, il a surtout apporté cohérence, crédibilité et alignement interne, essentiels pour soutenir la croissance future.
Plus qu’un coup marketing, le rebranding crée un “terreau fertile” conclue Frédéric Bernard pour le business, la notoriété et la culture d’entreprise.
Conclusion
Rebrander, c’est bien plus que changer de logo : c’est réaffirmer qui l’on est et où l’on veut aller. C’est un acte stratégique, identitaire et fédérateur, qui demande du temps, du recul et de la conviction.
Comme le résume Thomas Perret : “Un rebranding, c’est créer un nouveau terrain de jeu, un nouveau souffle pour l’entreprise.”
Envie d’en savoir plus ? Découvrez tous les conseils de Frédéric Bernard et Thomas Perret dans le nouvel épisode du podcast zero to one.
Dans cet épisode, ils reviennent sur :
- Pourquoi le bon timing est essentiel pour enclencher un rebranding
- Comment aligner identité de marque et ambitions de croissance
- En quoi le rebranding peut devenir un véritable levier business à long terme




